Née dans une famille aristocratique à Tbilissi en 1884, Nino Djordjadze reçoit une éducation de qualité en Europe dans les années 1900. A son retour dans le Caucase, elle suit une formation d'infirmière à Tbilisi, puis, au déclenchement de la Première guerre mondiale, elle se porte volontaire au sein de la Croix-Rouge et est envoyée sur le front. Là, elle soigne les victimes de la Campagne du Caucase. Equipée d'un appareil photo Kodak, elle immortalise de nombreuses scènes du conflit ainsi que la vie quotidienne des populations locales. Elle tient un journal apportant un éclairage sur ses clichés. Elle est décédée en en 1968.

Les originaux font partie de la collection privée d'Alexandre Bagrationi conservée en Géorgie.

Don effectué par Alexandre Bagrationi et Tamar Lordkipanidze

Copies numériques de clichés pris entre 1914 et 1917 durant la Campagne du Caucase, théatre de la Première guerre mondiale où s'opposèrent sur les hauts-plateaux arméniens Empire ottoman et Empire russe. Ces photographies donnent à voir les soins médicaux portés aux différentes parties du conflit ainsi que les populations de l'Anatolie ottomane occupée par les Russes à partir de 1915. La révolution de Février trouve écho dans des clichés de rassemblements organisés à Hınıs en mars 1917.

Librement consultable.

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Les originaux des clichés ainsi que de nombreuses autres photographies argentiques prises par Nino Djordjadze sont conservés au sein de la collection privée d'Alexandre Bagrationi.

Tamar Lordkipanidze, Nino Jorjadze, Through the eyes of a georgian woman, Cezanne Printing House, 2015, disponible sous la cote F 16044.

Etienne Forestier-Peyrat, « Une observatrice de la révolution aux confins du Caucase : l'infirmière Nino Djordjadze. », Et 1917 devient Révolution , Seuil/BDIC, 2017

Les titres utilisés dans l'instrument de recherche sont des traductions du légendage en anglais présenté dans le l'ouvrage Nino Jorjadze, Through the eyes of a georgian woman