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Origine
Biographie ou Histoire
La photoreporter Julia Pirotte, née Gina Diament (1er janvier 1908, Konskowola 25 juillet 2000, Varsovie) est surtout connue pour ses photographies de la Seconde Guerre mondiale à Marseille où elle a documenté la vie quotidienne sous l'Occupation, les maquis et les combats de la Libération. Contrainte à l'exil pour fuir la répression, elle quitte son pays en 1934 après avoir passé quatre ans en prison en raison de ses activités communistes. Puis elle se réfugie à Bruxelles où elle épouse en 1935 le militant ouvrier Jean Pirotte, obtient la citoyenneté belge puis, encouragée par Suzanne Spaak qui lui offre un Leica III, se forme au journalisme et à la photographie. A partir de 1939 elle travaille pour l'agence de presse Foto Waro et continue à militer en réalisant des photoreportages en parallèle de ses activités syndicales. Durant l'exode de 1940 elle s'enfuit de la Belgique vers le Sud de la France et s'installe à Marseille où elle s'inscrit comme travailleuse volontaire. Puis, sous couvert de travailler pour l'hebdomadaire « Dimanche Illustré » en tant que portraitiste de vedettes, elle s'engage dans la résistance auprès de l'organisation M.O.I. (main d'œuvre immigrée organisée par les communistes) et photographie les internés du camp de Bompard peu avant leur déportation à Auschwitz. Le 21 août 1944, elle participe au soulèvement de Marseille qu'elle photographie. Puis, après la guerre, elle retourne vivre en Pologne. Si elle n'y retrouve pas sa famille, déportée ou guillotinée, elle retrouve en revanche son pays dévasté qu'elle documente par la photographie. On lui doit également les images du pogrom de Kielce de 1946. Deux ans plus tard, elle participe au Congrès mondial des intellectuels pour la paix à Wroclaw où elle photographie notamment Pablo Picasso. Aujourd'hui, parmi les principales institutions conservant des photographies de Julia Pirotte, on compte le Musée de la photographie à Charleroi, le Musée de l'Armée et La Contemporaine.
Modalités d'entrées
Achats n°AM 516 et n°AM 518 entrés à l'inventaire respectivement en décembre 1978 et mars 1979.
Présentation du contenu
La collection de La Contemporaine documente surtout la libération du Sud de la France et le camp d'internement de Bompard.
Au verso des tirages figurent des légendes en français, rédigées semble-t-il par deux mains différentes. Après comparaison avec une lettre rédigée par Julia Pirotte le 26 septembre 1978, il semblerait que l'écriture à l'encre noire soit autographe.
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Langue des unités documentaires
Existence et lieu de conservation de copies
Les tirages ont tous été numérisés.
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés auteurs
Mots clés typologiques
Autres Cotes
Date
Importance matérielle
Dimensions
Présentation du contenu
Les tirages sont accompagnés d'un texte dactylographié relatant la tragédie du camp de Bompard.
Légende indiquée aux versos : Camp de Bompard, Marseille, juillet 1942, pour les femmes et les enfants juifs d'Allemagne, venus après 1933 chercher asile en France. Envoyés sur l'ordre de Vichy dans les chambres à gaz d'Auschwitz, en août 1942.
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