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Autour de la révision du procès du "Bonnet Rouge" de 1917 devant le 3ème Conseil de guerre. Le "Bonnet Rouge", publication anarchiste de Miguel Almereyda (pseudonyme d'Eugène Bonaventure Vigo), hebdomadaire créé le 22 novembre 1913 et qui devient quotidien en mars 1914. Il parait jusqu'en 1917 puis quelques numéros en 1922. Fiché à dix-sept ans lorsqu'il était apprenti photographe, Miguel Almereyda fonde la Guerre sociale pour l'union de tous les révolutionnaires, puis l'hebdomadaire satirique le Bonnet Rouge, ennemi juré de l'Action française. Son courage, son talent polémique lui valent renommée, argent et de nombreux emprisonnements. Fidèle à ses idées, mais de plus en plus impliqué dans des intrigues financières et politiques. Almereyda est accusé d'intelligence avec l'ennemi en plein été 1917. Il est arrêté, et le 14 août au petit matin, on le découvre "suicidé" dans sa cellule de Fresnes. Etranglé avec les lacets de bottine. De Léon Daudet à Clémenceau, l'affaire du "Bonnet Rouge" sera largement exploitée par les partisans de la guerre à outrance. Louis Malvy, ministre de l'Intérieur impliqué dans l'affaire du Bonnet Rouge accusé d'avoir mené des actions favorables à l'Allemagne, est condamné le 6 août 1918 à 5 ans de bannissement ; à son retour d'Espagne, sera réélu député, président de la commission des Finances et du 13 mars au 8 avril 1928 ministre de l'Intérieur. Joseph Caillaux, compromis dans l'affaire du Journal Le Bonnet Rouge, est arrêté le 14 janvier 1918.
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