Elie Kagan (26 mars 1928, Paris 25 janvier 1999, Paris) est un photoreporter indépendant qui a couvert la vie politique, sociale et culturelle à Paris dans les années 1960-1980.

Don (n°DM 1504) effectué par les ayants droit en novembre 1999.

Le musée conserve une partie de la collection d'œuvres ayant appartenu à Kagan : des dessins originaux (cotes OR 7084 à 7090, OR 007140 et 007141, OR 009193), des estampes et reproductions (cotes EST 3861 à 3864 puis EST 3892, 1 à 21).

Le photographe a classé la majorité des négatifs en attribuant un numéro à chaque dossier (contenant une ou plusieurs bobines). Ces numéros figurent sur les pochettes d'origine des négatifs et sur les planches-contacts associées. La suite de la numérotation sera dédiée aux négatifs non numérotés par Kagan.

Logique générale des cotes : KAG + numéro attribué par Kagan au dossier + initiale en majuscule du type de support (soit N négatif, P planche-contact) + identifiant de la bobine (lettres A, B, C etc) + numéro de la vue pour les négatifs.

Aucun tri ou élimination n'a eu lieu.

La reproduction, la publication ou la citation des documents sont soumises à l'accord préalable de la Contemporaine, qui gère les droits du photographe pour le compte de ses ayants droit.

Le fonds Kagan est en cours de classement.

Cet ensemble regroupe les tirages réalisés par Elie Kagan lors de son séjour à Alger entre janvier et juin 1963 : il participe à la création et à l'édition des premiers numéros de Révolution africaine en tant que responsable du service photo et auteur de nombreux photoreportages sur la situation de l'Algérie en 1963. Outre la situation en Algérie après 1962, Révolution africaine se veut surtout un organe rendant compte des luttes politiques et économiques des peuples africains cherchant à s'émanciper. On renverra à l'article de Malika Rahal « Elie Kagan et Révolution africaine » et à l'entretien avec Georges Chatain (pp. 78 et suivante) dans le catalogue de l'exposition Elie Kagan, photographe indépendant 1960-1990, sous la direction de Cyril Burté et Audrey Leblanc, Liénart, Paris, 2022

Pour certains reportages, on a réutilisé les notices écrites pour l'exposition Algérie 1963 (Novembre-décembre 2003) à la maison de la Musique à Nanterre avec des photographies d'Elie Kagan.

La Contemporaine a également filmé des entretiens entre l'historien Tramor Quémeneur et les membres de la première équipe de Révolution africaine : Juliette Minces, Georges Chaliand et Georges Chatain.

Comme pour le reste de l'oeuvre photographique de Kagan, on trouve une couverture de l'actualité politique et sociale bouillonnante de l'Algérie de Ben Bella, de la présence de militants des mouvements de libération du monde entier affluant vers ce qui était considéré comme une nouvelle capitale du Tiers-Monde mais aussi une attention à la vie au quotidien des classes les plus modestes (enfants des rues, bidonvilles d'Alger mais aussi ouvriers des comités de gestion, villages et ouvriers agricoles).

On trouve au milieu des reportages de très nombreux portraits de personnes et d'enfants non identifiés.

Ces ensembles seront recotés ultérieurement.

Ce signalement est en effet provisoire: il s'agit de négatifs correspondant à des reportages ayant fait l'objet d'une numérisation ancienne et qui avaient reçu à l'époque une cote forgée en FD/KAG/1688/N. Une partie du fonds a fait l'objet d'une recotation systématique après un travail de reclassement et d'identification et en suivant les numéros des reportages (voir la partie "reportage numérotés"). Compte tenu du volume à traiter, cette partie n'a pas pu faire l'objet d'un tel travail pour le moment mais compte tenu de la diffusion d'un nombre important de ces tirages liés au séjour de Kagan en Algérie, ce signalement provisoire a été maintenu provisoirement pour permettre la consultation.

Les numéros des reportages se déroulant en Algérie ont été attribués par Elie Kagan mais doublonnent d'autres reportages se déroulant en France à la même époque.

La numérisation du fonds n'a été faite que partiellement à l'origine, un second chantier mené en 2023-2024 a permis de finaliser l'opération. Les fichiers numériques correspondant à chaque reportage peuvent donc ne pas se suivre selon le codage utilisé.